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Naturalistes du Bugey

Journée des Associations culturelles

31 Août 2021, 16:26pm

Publié par Société des Naturalistes du Bugey

Journée des Associations culturelles

Des membres de notre association seront présents, venez les rencontrer samedi 4 septembre de 9h. à 17 h., à la salle des fêtes de Belley, ils répondront à toutes vos questions!

 

Journée des Associations culturelles

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Herborisation d'automne au lac Genin; Reprise de la mycologie

24 Août 2021, 15:42pm

Publié par Société des Naturalistes du Bugey

lac Genin, photo: Haut Bugey tourisme

lac Genin, photo: Haut Bugey tourisme

La dernière sortie botanique de la saison aura lieu  

le 28 août 2021 au lac Genin

Sortie journée, prévoir le pique-nique

Départ à 8 heures de Belley, parking du Clos Dubost

ou rendez-vous à 10 heures près du restauranr du lac

Lactarius salmonicolor

Lactarius salmonicolor

Rappel:

Une séance d'initiation à la mycologie est prévue le 

lundi 30 août de 15h. à 17h. dans le local de la Société au troisième étage , Maison St Anthelme (se munir d'un masque)

Vous pouvez apporter vos cueillettes

Reprise des sorties de terrain:

le vendredi 3 septembre

Rendez-vous parking du Clos Dubost pour un départ à 13h 30

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Dans le Dévoluy, vallon de la Jarjatte, cascade de Mougious

18 Août 2021, 15:59pm

Publié par Yvette, photos: Joel

Ce lundi 12 juillet, direction Lus la Croix Haute pour une dernière herborisation dans le Vallon de Jarjatte.

Ce site classé est au carrefour d'influences alpines et provençales.

 

vallon de Jarjatte

vallon de Jarjatte

Au pied des contreforts de la grande barrière du Dévoluy, nous partons pour une longue promenade botanique jusqu'à la cascade de Mougious à 1295 m.

Dans le Dévoluy, vallon de la Jarjatte, cascade de Mougious

Les différents milieux traversés: prairies, pelouses, rocailles, hêtraie nous permettront d'observer la présence de diverses familles de plantes et de certains de leurs représentants.

Apiacées:

  • Grande astrance, Astrantia major, ombelle entourée d'une collerette de bractées blanches ou rosées
 Astrantia major
 Astrantia major

 Astrantia major

  • Buplèvre à longues feuilles, Bupleurum longifolium à feuilles perfoliées et fleurs jaune-rougeâtre
Bupleurum longifolium 

Bupleurum longifolium 

  • Laser à feuilles larges, Laserpitium latifolium, grande ombellifère à feuilles composées de grandes folioles ovales
Laserpitium latifolium,
Laserpitium latifolium,

Laserpitium latifolium,

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Dans le Dévoluy, troisième jour

11 Août 2021, 16:51pm

Publié par Yvette, photos: Joël

Ce dimanche 11 juillet, nous herborisons sur la montagne de Ceüsse.

Ce massif calcaire en forme de fer à cheval présente des falaises abruptes et des alpages vallonnés.

Dans le Dévoluy, troisième jour

Au départ de la petite station de Céüze à 2000m. d'altitude, le long du sentier qui s'élève dans les alpages et les pelouses d'altitude, nous découvrons une grande diversité floristique

  • des touffes de Cupidone bleue ou cigaline, Catananche caerulea fleurissent généreusement sur ce sol calcaire. Ses fleurs bleues ont une texture de papier. Une "coquette" s'est revêtue d'une parure blanche!
Catananche caerulea
Catananche caerulea
Catananche caerulea

Catananche caerulea

  • La Molène noire, Verbascum nigrum dresse ses hautes tiges
Verbascum nigrum

Verbascum nigrum

  • la Centaurée de Céüsse, Cyanus graminifolius dressée, à l'involucre  ovoïde et aux folioles entourées d'une bordure noire ornée de cils argentés
Cyanus graminifolius 

Cyanus graminifolius 

  • l'Echinops à tête ronde, Echinops sphaerocephalon, dont les feuilles à divisions triangulaires sont terminées par une courte pointe

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Coup d’oeil sur une épopée

4 Août 2021, 14:00pm

Publié par Philippe

Avant de poursuivre le récit des explorations botaniques de nos amis Naturalistes, voici un topo rédigé par Philippe concernant l'historique de ces montagnes du sud Dévoluy bien malmenées par les hommes...

Pierre ayant proposé d’aller voir ce qui pousse plus haut et plus au sud, nous sommes donc partis écumer le sud du Dévoluy, la montagne de Ceüse et autres lieux.

Iris jaunâtres, chardons blanche-épine et autres ibéris du mont Aurouze étaient au rendez-vous, j’ai aussi tripoté moult pigamons afin de m’assurer qu’ils étaient petits ou bien fétides et me suis compliqué l’existence avec un Monochamus galloprovincialis dont je ne suis pas encore sûr…

Monochamus galloprovincialis

Monochamus galloprovincialis

Trêve de botanique, oublions les longicornes.


Le village des Sauvas, ces quelques maisons n’ont pas toujours eu le même environnement forestier, un poster, daté de 1889, dans le gîte qui fut le nôtre résume cette époque

Coup d’oeil sur une épopée

Les autochtones pour survivre, sciaient la branche qui les portait,

le « pays noir » de jules César (noir car densément boisé, 50 ans avant J-C) avait, depuis le Moyen-Age et la Révolution tourné à la prairie dégradée entre démographie, élevage et cultures, même les Chartreux, propriétaires des lieux, semblent avoir eu une très courte vue, aggravant l’érosion par le défrichement et la mise en culture… ).

En 1789, le cahier de doléances de Montmaur disait : «L’état des bois est de fort petite valeur… à peine pouvant subvenir aux besoins de la communauté». Il attirait aussi l’attention sur les inondations et les engravements, les routes coupées (même celle de Veynes à Gap), ponts emportés dont était victime cette cité. Plus d’arbres, une herbe maigre, les freins aux débordements de la Sigouste et autres torrents et à l’érosion n’existaient plus…

1889 !!! La restauration des secteurs critiques commence : en particulier celle des griffes d’érosion résultant de l’affouillement par les hautes eaux de la Sigouste que domine les Sauvas

2015 !!!

Voici les lieux tels qu’ils sont aujourd’hui et même si des travaux s’imposent toujours, le hameau est bien moins menacé…Nous sommes loin des griffes d’érosion de 1889 qui mettaient le hameau au bord du gouffre.

Coup d’oeil sur une épopée

Il faudra attendre le début du XIXème siècle pour que l’administration des Ponts et Chaussées s’engage dans la sécurisation des routes surtout par la construction de digues…

Mais l’essentiel restait de limiter l’érosion et le transport de matériaux depuis l’amont, c’est là que l’Etat va intervenir, la simple mise en défens ne suffisant pas : achats à l’amiable des terrains, expropriations… Avec les problèmes de délimitation, de propriétés indivises… qui vont avec !

Les Eaux & Forêts ont alors pris le relais pour reboiser, les villages rachetés sont devenus des bases abritant ouvriers et gardes forestiers et aussi des pépinières.

Celle des Sauvas produisait 180 000 plants l’an (je présume en majorité des pins noirs d’Autriche ainsi que des mélèzes?), des chemins carrossables, des sentiers ont été ouverts (70Km). Les forestiers pour cette mission ont utilisé toutes sortes d’essences : pins noirs, mélèzes quelquefois épicéas, feuillus pour les ravins (saules, peupliers, aulnes blancs… jusqu'au cytise pour les zones rocheuses !

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