Séjour en Lozère, jour 7, 3 juin 2022

Encore moi !

En prenant un temps le relais, Catherine m’a permis de reconstituer l’ultime prospection de ce vendredi 3 juin.

Pour parler comme les louveteaux, ce jour, notre sizaine est repartie vers Mas Camargue, plus précisément le hameau de l’Hôpital, pour explorer, plus en aval, les abords du Tarn. C’était revenir à la Lozère des premiers jours : sol acide et malgré la sécheresse l’eau n’était jamais loin.

Caltha palustris

Pour preuve ces Caltha palustris !

Bien d’autres plantes émailleront notre progression Narcissus poeticus, Gentiana lutea, Festuca ovinu ssp gestfalica (Joël, même les plantes peu spectaculaires méritent un cliché, ça m’aiderait!) 

Et toujours, bien sûr, l’ornithogale en ombelle !!!

Ou encore la linaire striée comme son nom latin ne l’indique pas vraiment : Linaria repens. Ces plantaginacées semblent s’être adaptées à bien des milieux et ont su utiliser une palette de couleurs !!! Ajoutons que « de mon temps », elles étaient scrofulariacées…

Linaria repens

Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) était aussi au rendez-vous.

Tragopogon pratensis

Comme précédemment, il est clair que nous sommes loin de l’aridité du Causse Méjean ou de la montagne de Bougés

Nos déambulations nous mèneront au pont du Tarn où les restes d’une tourbière victime d’un boisement malheureux en un temps où cela semblait devoir s’appliquer à tous les espaces « stériles », nous offre quelques observations intéressantes, pour un peu, nous serions aux Saisies si la Trientale d’Europe avait été là ! C’était le moment.

Pour moi ce sera aussi l’occasion d’une grossière erreur : NON ! ce n’était pas Carex davaliana

Carex pauciflora

Mais Carex pauciflora : Laiche pauciflore protégée au plan national.

Et le milieu : Airelles rouges, Sphaignes, polytric commune

Drosera rotundifolia

Et puis le pont du Tarn...

Mais le ciel allait nous jouer un tour, l’arrivée de gros nuages noirs, d’une masse d’air froid nous a invités à une prudente retraite. Mal nous en a pris : voyez plutôt le pique-nique une heure après…

Après cette pause, nos pérégrinations ont repris en direction des voitures tout en herborisant et en cherchant des passages entre les ruisseaux.

C’est là que Renée, je crois, m’a fait remarquer l’oiseau

Un circaète en chasse !!!

Cette journée, malgré un regret de n’avoir pas plus écumé la tourbière autour du pont du Tarn, reste donc une réussite.

Comme d’habitude, véhicules garés et sacs à dos posés au gîte, avant le repas du soir, il y aura une escapade en centre-ville…

Pour finir grand merci à Joel pour ses photos, à Catherine pour sa participation au compte-rendu et à Jean-Paul, l’instigateur de cette équipée.

Philippe

photos: Joel et Philippe

mise en page: Frédérique

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