Séjour en Lozère, jour 5
Philippe a lancé un appel à la diversité !
Diversité des intervenants... pour « raconter » ces journées passées en Lozère.
Car non, il n'était pas seul! Même si nous n'étions que six, suite à plusieurs malheureuses défections. Je vais donc m'y coller.
Heureusement, j'ai conservé mes notes. Et les photos de Joël seront un fil.
Le 1er juin, nous sommes allés voir les menhirs ! Sur la commune des Bondons. Des menhirs en granite sur un plateau calcaire, cherchez l'erreur.
Mais nous gardons la tête baissée sur nos amies les fleurs, rares par ce temps de sécheresse précoce.
A peine descendus des voitures, nous nous extasions sur Cynoglossum officinale, pas si commune.
Dans cette vaste, prairie sèche, la recherche des orchidées est désespérée ; désespérante pour Pierre ! Nous ne croiserons que de maigres Coeloglossum viride, l'orchis grenouille, Dactylorhiza sambucina, Neotinea ustulata.
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Orchidées du Bas Bugey, suite: Neotinea ustulata, Orchis brûlé - Naturalistes du Bugey
Neotinea ustulata, l'Orchis brûlé est également en pleine floraison en plaine... Description : L'Orchis brûlé est une plante ordinairement haute de 10 à 30 cm, reconnaissable à son infloresc...
Mais des finesses, telles que Linum suffruticosum, nous enchantent.
L'anémone pulsatille souffre, Astragalus monspessulanus ou Vicia onobrychioides nous rappellent notre situation semi-montagnarde et subméditerranéenne.
Nous repartons pour le pique-nique près de l'étang de Barrandon, à plus de 1300m d'altitude.
Deux mésanges huppées nous harcèlent tout au long du repas. Nous sommes manifestement trop près d'un nid. J'en suis désolée, mais c'est la première fois que je les vois de si près !
Repus, nous allons explorer la zone humide au sud de l'étang. Tout y est. Carex, linaigrettes, joncs, drosera, airelles, canneberge, etc.
Rien n'empêche d'observer aussi les libellules ; ces demoiselles seraient un couple de la petite nymphe au corps de feu, Pyrrhosoma nymphula, selon notre ami Philippe.
Sur la route du retour, dans les pâturages et pelouses sèches du « col du Pont sans eau », on retrouve de belles populations de Viscaria vulgaris, difficilement identifiée la veille, et pourtant « caractérisquement » ... visqueuse !
photo ci-dessus: Flore des Alpes
Bien d'autres bien sûr, dont les orobanches, dont Jean-Paul nous rappelle toujours que la meilleure façon de les déterminer est de rechercher la plante hôte !
qui n'est pas sur la photo...
Catherine
photos: Joel