Séjour en Lozère, jour 4, 31 mai 2022
Bonjour à tous et à toutes
Ce 31 mai m’a posé quelques problèmes, j’avais bien un inventaire botanique à ma disposition, des images, mais, à quoi avions nous passé le temps, la route de l’Hermet me semblait n'avoir été qu’un instant de la journée… Heureusement, un coup de fil à Jean-Paul, une phrase de Renée ont remis un peu d’ordre parmi mes neurones.
Le bulletin météo, l’état du ciel, ce jour-là, n’invitaient pas à l’herborisation au long cours, une bonne raison pour « trainer », les jours passés avaient été bien remplis, aussi l’un consultait ses notes, d’autres revenaient sur une détermination peu satisfaisante ou optaient pour un autre bol de café…
Au final il apparait que tous, nous soyons allés explorer Pont de Monvert.
Le pont sur le Tarn cher à Renée… C’est là qu’un jour de juillet 1702, l’abbé du Chayla va connaitre une fin brutale, il faut dire que ce missionnaire avait une vision musclée de la lutte contre « l’Eglise prétendument réformée»… Les Cévennes protestantes vont alors réellement se soulever, résister et connaitront comme d’autres régions, les sinistres dragonnades
. Oublions cela…
Une rue, où UPS et autres Delivery service connaissent sûrement quelques problèmes...
La botanique était toujours au rendez-vous avec Asarina procumbens, Ceterach officinarum ou Saxifraga fragosoi dans les ruelles…
La pluie ayant oublié Pont de Monvert, l’après-midi, les environs immédiats nous offraient de quoi fouiner : Il suffisait de sortir du gîte et tourner à droite!!! La route de l’Hermet pour les initiés.
Tout autant que la ville, les bords de route sont siliceux : pour preuve une photo de Joël, prise sur cette route
Autre fleuron de ce bord de route : L’Asplenium septentrionale, pour moi, cette fougère signifiait roche acide, ubac et de l’altitude…Comme quoi, on peut se tromper, deux ou trois jours après, j’aurai la confirmation de mon erreur quand, ailleurs, sur une barre rocheuse ensoleillée et surchauffée, la doradille du nord sera encore là !
Dommage que Joël ne nous ait fait le portrait de la saxifrage de Fragoso! En revanche nous lui devons encore l’ornithogale, ici en situation inhabituelle (enfin pour les bugistes!)
Agrippée à la roche à l’amont de la route.
Il faut aussi saluer les autochtones pour avoir anticipé notre venue
Dernière minute
Joël avait bien photographié Saxifraga fragosoi mais les mois passés avaient érodé nos souvenirs et c’est après des hésitations, des doutes et des vérifications que je vous montre la plante, toujours belle, même en fin de cycle !
De plus c’est une indigène de la région que nous prospections
Philippe
photos; Joel et Philippe